LA CÔTE CARAÏBE

Deuxième étape de ce voyage avec au programme: plage de rêve et ville de style coloniale.

Santa Marta

Mardi 06 Août : La nuit dans le bus a été difficile. Le combo climatisation à fond et route de montagne ne fait pas bon ménage. On retrouve à Santa Marta une chaleur tropicale. Heureusement l’auberge a une piscine ou l’on se prélasse avant de partir à la découverte de la ville. Le moins que l’on puisse dire c’est que la ville n’a aucun intérêt. Nous faisons le tour en à peine trente minutes. Nous décidons donc de partir à Minca pour l’après midi. C’est une bourgade situé à quarante cinq minutes de Santa Marta, dans les montagnes. Nous prenons un taxi pour nous y rendre. C’est l’avantage de voyager à quatre, nous divisons facilement les coûts. De nouveau, notre chauffeur est un fou du volant. Il conduit n’importe comment, brûle un feu rouge juste devant la police. Il est constamment en sous régime durant la montée et manque de caler une bonne dizaine de fois.
A peine arrivé à Minca, il se met à tomber des cordes. Nous sommes obligés de nous réfugier dans un restaurant ou on en profite pour manger. Le problème c’est qu’il n’y a aucune accalmie à l’horizon. Nous passons l’après midi abrités dans une pâtisserie. La nuit tombe alors et il est temps de rentrer. Bref Minca fut un échec pour nous.

Mercredi 07 Août : Je prends du temps pour travailler sur le blog. Pauline et Juliette vont plonger. Baptiste se repose après une nuit difficile. Le traitement contre le paludisme fait des dégâts. Nous prenons l’après-midi un taxi pour aller au parc Tayrona. Notre auberge se trouve quelques minutes après l’entrée du parc. Elle se trouve sur les hauteurs, avec une vue spectaculaire sur la mer et la forêt tropicale. Notre habitation a une jolie structure en bambou et c’est à peu près tout, pas de mur, pas de fenêtres, tout est grand ouvert vers l’océan. Je me motive le soir pour faire la réservation en lignes des billets d’entrée pour le parc Tayrona, on ne sait jamais, on gagnera peut être du temps le lendemain.

Jeudi 08 Août: Grosse journée aujourd’hui en perspective avec la visite du parc. Nous avons bien fait de réserver nos billets la veille. Nous patientons juste 20 minutes alors que les autres doivent faire la queue pendant plus d’une heure et demi. Nous prenons un premier combi qui nous amène au début du chemin. C’est ici que la randonnée commence sous une chaleur étouffante. Nous atteignons les premières plages après une heure, mais nous décidons de poursuivre pour aller à Cabo, la plage principale, avant qu’il n’y ait trop de monde.
La plage se mérite mais elle vaut le coup. Au menu: du sable fin et une mer turquoise. Il y a du monde mais cela reste correct. On trouve un endroit pour s’abriter du soleil ou étrangement il n’y a personne. On comprend vite pourquoi, c’est une zone interdite en raison de la présence de crocodiles. On trouve finalement un autre endroit plus sécurisé. Après une baignade puis une une sieste, nous repartons en sens inverse pour revenir aux premières plages. On s’arrête à un restaurant sur le chemin. La nourriture est cher et mauvaise mais on n’a pas tellement le choix. Il y a peu d’endroits pour manger dans le parc, ils en profitent donc pour faire grimper les prix. Le retour est épuisant sous cette chaleur implacable. On arrive dégueulasse au combi. Nous ne sommes pas les seuls dans cet état. Je vous laisse imaginer l’odeur dans le bus. (#blogdelapoésie). La douche froide à l’hôtel est un soulagement. Le soir nous tombons d’épuisement dès huit heures. On se demandait la veille pourquoi il n’y avait plus personne dès neuf heures dans la salle commune, nous comprenons mieux pourquoi maintenant.

Vendredi 09 Août: Départ pour Carthagène. Nous sommes à l’arrache au niveau de l’organisation. On appelle la compagnie de bus. Par chance nous prenons les quatre dernières places. Nous traversons des endroits d’une pauvreté désolante. Les bidonvilles défilent, amas de tôles à la merci de la moindre tempête. Le chauffeur nous dépose près de notre hôtel. Il y a à disposition une petite piscine et un jacuzzi, le rêve.

Carthagène

Samedi 10 Août: Nous nous levons tôt pour aller visiter Carthagène. La vieille ville est de toute beauté entre ses rues pavées, ses bâtiments de style coloniaux et ses balcons à fleurs. Nous déambulons au hasard, flânant dans cette ville chargée d’histoire. C’est toujours impressionnant de s’imaginer comment devait être la vie lors de sa fondation en 1533. Elle joua par la suite un rôle clé dans l’expansion de l’empire espagnol.


Le soir nous partons pour le terminal de bus qui se situe à l’extérieur de la ville. Quarante cinq minutes de taxi plus tard et deux trois quartiers assez craignos traversés, nous atteignons le terminal. Un nouveau bus de nuit qui nous mènera à Medellín.


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