MES PREMIERS PAS À CUBA

C’est le début de l’aventure. Après des mois de préparation je m’envole pour la Havanne via Madrid. J’ai 21 jours pour découvrir le pays de Fidel Castro.

La Havane

Vendredi 31 Mai : Bon maintenant je ne peux plus reculer, il est temps d’y aller. Je met les doutes et les interrogations de coté pour prendre mon premier vol en direction de Madrid. L’avion est rempli d’anglais en route pour la finale de la ligue des champions. L’hôtesse se trouve d’ailleurs vite à court de Gin. Il est 11h du matin et les mecs sont clairement là pour se la coller tout le week end.

Pour moi le programme est un peu différent. J’ai quelques heures de transit à Madrid avant de m’envoler pour Cuba.

11h de vol plus tard j’arrive à la Havane. Première impression en sortant de l’avion: bordel il fait chaud ! Une moiteur qui te fait suer à peine le pied posé hors de l’avion (#blog de poète). Première étape à la sortie, passer la douane. Ensuite Cuba te réserve une petite surprise: un contrôle de sécurité ! Pour sortir de l’aéroport ! Étrange.

Je récupère mes bagages puis retire de l’argent. Je trouve rapidement un taxi, direction le centre ville. Je sens que le chauffeur tique un peu quand je lui donne l’adresse mais vu qu’il n’insiste pas, je ne m’en formalise pas vraiment (grosse erreur).
Evidemment les emmerdes arrivent rapidement après. L’adresse que j’ai n’existe pas. La rue existe bien mais pas le numéro. Il est 5h du matin heure française, je suis épuisé, dans une ville que je ne connais pas et je n’ai vraiment pas envie de me retrouver perdu dans les rues de la Havane. Par chance en cherchant désespérément dans le routard, je me rends compte qu’il conseille l’endroit. Contrairement à airbnb, l’adresse est bonne (reconnaissance éternelle). Je finis par arriver à bon port, accueilli chaleureusement par Laetitia. Après une discussion rapide, je pars me coucher vaincu par la fatigue.

Ballade dans Habana Vieja

Samedi 01 Juin : Premier jour à la Havane. J’en profite pour aller me balader dans le quartier de Habana Vieja. Casquette sur la tête je suis prêt à déambuler dans les rues. Les veilles demeures du quartier semblent n’avoir pas changer depuis des années. On alterne entre de magnifiques façades colorées et d’autres complètement décrépis. Les rares voitures qu’on croisent dans la rue sont souvent de vieilles américaines ou des Lada. J’ai l’impression de revenir 60 ans en arrière.

La ballade est agréable malgré la chaleur. Ce qui l’est un peu moins, ce sont les jineteros qui t’interpellent constamment. Qu’est ce qu’un jineteros me demanderez vous ? Ce sont des cubains qui trouvent n’importe quel prétexte pour engager la discussion. Cela commence souvent par un « de quel pays vient tu ? ». Après avoir entamé la discussion, ils se proposent gentiment de te conduire dans un super bar ou restaurant. Un lieu ou bien évidemment ils sont commissionnés pour amener des clients.

Après 2h de ballade, retour au logement pour une grosse sieste. Le décalage horaire se fait sentir.

En fin d’après midi, direction ETECSA pour acheter une carte wifi. Il faut savoir qu’a Cuba tu peux seulement te connecter à internet sur certaines places centrales ou dans des grand hôtels. Et c’est dans cette seule agence qu’il est possible d’acheter cette carte. Une fois le précieux sésame obtenu, j’essaye de me connecter. J’arrive juste à envoyer un pauvre whatsapp (choux blanc donc). Bon c’est clairement pas à Cuba que j’arriverai à donner beaucoup de nouvelles.

Fin de la journée, je me dirige vers le fameux hôtel Ambos Mundos. C’est ici que Hemingway avait ses habitudes lorsqu’il vivait à cuba. Un Daiquiri bien glacé plus tard, j’ai déjà moins chaud.

Le Malecon

Dimanche 02 juin: Je prends le petit déjeuner chez Laeticia. Des fruits à profusion (deuxième grosse erreur du voyage) avec du pain et du café, c’est un régal. J’en profite pour prendre le temps de discuter avec elle de tout et de rien. La vie à Cuba reste difficile, c’est bien souvent un combat au quotidien pour s’en sortir. Les Cubains sont d’ailleurs assez inquiet pour la suite depuis que Trump ferme la porte du tourisme américain.

Je me met ensuite en route pour visiter la ville. Merde j’ai oublié ma bouteille d’eau. Je finis par trouver un petit shop. « Combien la bouteille d’eau ? – 1 peso 50 « . Ok t’essayes de m’entuber ça vaut 0,45 pesos. Je ne vais rien acheter, je tiendrai bien 1h30 sans boire avant de rentrer à la casa malgré la chaleur étouffante.

Retour en fin de matinée à la casa. S’en suit alors la première alerte diarrhée du voyage. Mon corps n’a pas supporté autant de fruit (Rien de tel ne serait arrivé avec des Kinder clairement).

Milieu d’après-midi  je vais mieux. Je me ballade via le paseo del prado. Cette belle avenue est entourée de maisons bourgeoises, rayonnante de couleur ou au contraire en sacrement mauvais état. Les Cubains viennent s’abriter sous les arbres pour passer un moment en famille. Cette longue avenue débouche sur les Caraïbe et sur le fameux Malecon. C’est au départ une digue construite pour repousser les assauts de la mer. La route longe les Caraibes (c’est de toute beauté).
De l’autre coté de la baie, un château a été construit pour protéger des invasions pirates.

Le soir je vais en vitesse manger au restaurant. Pas de légumes svp ! Il faut que je sois en forme le lendemain pour la prochaine étape: Vinales.


5 réflexions sur “MES PREMIERS PAS À CUBA

  1. J’aime beaucoup votre blog. Un plaisir de venir flâner sur vos pages. Une belle découverte et blog très intéressant. Je reviendrai m’y poser. N’hésitez pas à visiter mon univers. Au plaisir.

    J’aime

Laisser un commentaire